« Comme la connerie, notre connaissance est infinie. Tout le contraire de notre système actuel fondé sur les hydrocarbures, dont la source finira inexorablement par se tarir. Ainsi, l’économie de la connaissance nous assure un développement durable. Une révolution !

Une économie qui ne ressemble pas à l’économie. Du moins pas à celle, vorace, que le monde a développée depuis la révolution industrielle. Mieux, elle en défie toutes les lois : sa matière première est inépuisable, elle favorise le partage, et son pouvoir d’achat dépend de chacun d’entre nous. Elle trouve déjà des prolongements majeurs grâce au biomimétisme : cet oeuf d’oiseau qui inspire les satellites, cette peau de requin qui a changé l’industrie aéronautique, ce coquillage qui a bouleversé notre regard sur le cerveau, etc.

C’est donc un enjeu capital pour l’écologie, notre gestion des déchets ou encore la lutte contre la pauvreté… Il doit aujourd’hui guider toutes nos politiques.»

I. A.

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Notre société brasse aujourd’hui une quantité gigantesque de connaissances et, malgré tout, ne produit que très peu de sagesse. Or une civilisation qui produit beaucoup de savoirs sans sagesse est vouée à l’autodestruction. L’ouvrage traite en particulier de la neuroergonomie, la science qui étudie le cerveau au travail. De l’école au bureau, ou en ville, le potentiel de cette nouvelle science est immense, aussi bien socialement qu’économiquement. Il décrit précisément notre cerveau, ses capacités, ses limites, ses points aveugles, et les moyens connus de l’utiliser au mieux.

Des cas récents nous démontrent en effet à quel point l’usage de notre cerveau est perfectible : des calculateurs prodiges parviennent à calculer la racine treizième d’un nombre à cent chiffres en moins de quatre secondes. Or ils ont le même cerveau que nous ! La différence réside donc dans leur manière de l’utiliser, et en particulier dans leur capacité à répartir la charge cognitive sur plusieurs fonctions de leur esprit.

Cette capacité, Idriss Aberkane nous explique comment nous pourrions tous la maîtriser.

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Ogni sette anni la quantità di conoscenze a disposizione dell’umanità raddoppia di numero. Con una velocità prima inimmaginabile, giorno dopo giorno circolano nel mondo milioni di nuove informazioni. Ma, sostiene Idriss Aberkane nel suo «trattato» audace e visionario, a questa impressionante quantità di informazioni corrisponde ben poca saggezza; e una società che produce informazioni senza saggezza finirà per autodistruggersi. Ebbene, lo strumento più potente per affrontare qualsiasi sfida e ritrovare la strada della saggezza noi lo possediamo già, ed è il nostro cervello: e l’osservazione e lo studio delle persone considerate «fenomeni», come i «calcolatori prodigio», indicano la strada da percorrere.

Questa strada, però, è disseminata di ostacoli. Primo fra tutti il sistema dell’istruzione, che premia il conformismo, l’individualismo, l’«alimentazione forzata» del cervello, scoraggiando la condivisione, il senso critico e ciò che accomuna da sempre tutte le grandi menti, da Socrate a Leonardo da Vinci, a Einstein e Nikola Testa: l’amore, la passione, la libera scelta di percorrere nuove strade.

Liberare il cervello significa conoscerlo veramente nelle sue vere potenzialità come nei suoi limiti. Di questo tratta la «neuroergonomia», e in queste pagine ne ritroviamo tutti i campi di applicazione, dal marketing alla politica, dalla scuola alla medicina, alla tecnologia. Perché nel nostro cervello c’è molto più di quanto siamo stati finora in grado di creare, ed è solo partendo dalla sua conoscenza che spalancheremo davanti a noi le porte di un nuovo Rinascimento.

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A veces nos cuesta entender hasta qué punto la simplicidad de nuestro cerebro determina nuestro entorno. Abusamos de las palabras genio y prodigio cuando, en realidad, el plusmarquista mundial de cálculo o el compositor de la más bella melodía tienen exactamente las mismas neuronas que cualquiera de nosotros. ¿Dónde reside pues la diferencia entre ellos y nosotros? Pues, según afirma Aberkane, en la armonía de la mente. En que aquellos a los que erróneamente llamamos genios han sabido entender los mecanismos de nuestro cerebro para sacarle así un mayor rendimiento.

Entender cómo funciona el cerebro y adecuar sus mecanismos a nuestra manera de aprender, de enseñar, de trabajar y de vivir es lo que Idriss Aberkane llama neurosabiduría. Es tan fácil como eso. Basta con sacarle partido a los extraordinarios recursos que la naturaleza ha puesto a nuestra disposición.

«Idriss Aberkane, un cerebro al servicio de nuestro cerebro, […]nos describe las capacidades de la mente, sus prodigios y límites, y nos invita a conocerla mejor para evitar que otros la conozcan en nuestro lugar», Le Monde

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*Als je een heel jong olifantje een touwtje om zijn poot doet, kan hij niet weglopen. Dertig jaar later loopt hij nog niet weg, als hij datzelfde babytouwtje aan zijn poot heeft. Zo is het ook met ons brein: op heel veel terreinen laten jij en ik ons onnodig beperken. Dus: weg met dat touwtje.

‘Een explosief boek.’ Le Point

Idriss Aberkane (1987, van Marokkaans-Franse afkomst) is internationaal onderwijsadviseur en een sprankelende persoonlijkheid. Hij heeft drie doctoraten: in neurowetenschappen, filosofie en economie. Het vrije brein is gebaseerd op wetenschappelijk onderzoek naar leermethoden en de werking van ons geheugen.

‘Een belangrijk boek, omdat Aberkane ontwikkelingen in de neurowetenschap uitlegt aan het grote publiek, én aan wetenschappers uit andere disciplines.’ Pierre Collet, Universiteit van Straatsburg

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